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(Ami Z. (Victor Hugo صديقZ

Discussion in 'poésie française' started by ibrahim, 19/3/14.

  1. ibrahim

    ibrahim عضو

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    (Ami Z. (Victor Hugo صديقZ.


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    صديقZ ، أنت هديتي هذا في العزلة.
    عندما تكون السماء، مشكلتي، والرجل، ودراستي
    عندما عمل وأغسطس وسيد خطيرة
    عندما أحلام هادئة وعميقة ومقنعة،
    التي تأخذ العقل بلدي اليوم والليلة في نشوة،
    ترك لي في هذا الظلام حيث يتنفس الله وتشعل لي،


    Ami Z.

    Ami Z, tu m'es présent en cette solitude.
    Quand le ciel, mon problème, et l'homme, mon étude,
    Quand le travail, ce maître auguste et sérieux,
    Quand les songes sereins, profonds, impérieux,
    Qui tiennent jour et nuit ma pensée en extase,
    Me laissent, dans cette ombre où Dieu souffle et m'embrase,
    Un instant dont je puis faire ce que je veux,
    Je me tourne vers toi, penseur aux blancs cheveux,
    Vers toi, l'homme qu'on aime et l'homme qu'on révère,
    Poète souriant, historien sévère !
    Je repasse, bonheur pourtant bien incomplet,
    Par tous les doux sentiers d'un souvenir qui plaît.
    Ton Henri, — ton fils Pierre, ami de mon fils Charles,
    — Et ta femme, — ange heureux qui rêve quand tu parles,
    Je me rappelle tout : ton salon, tes discours,
    Et nos longs entretiens qui font les soirs si courts,
    Ton vénérable amour que jamais rien n'émousse
    Pour toute belle chose et toute chose douce !
    Maint poème charmant que nous disait ta voix
    M'apparaît... — Mon esprit, admirant à la fois
    Tant de jours sur ton front, tant de grâce en ton style,
    Croit voir un patriarche au milieu d'une idylle !

    Ainsi tu n'es jamais loin de mon âme, et puis
    Tout me parle de toi dans ces champs où je suis ;
    Je compare, en mon coeur que ton ombre accompagne,
    Ta verte poésie et la fraîche campagne ;
    Je t'évoque partout ; il me semble souvent
    Que je vais te trouver dans quelque coin rêvant,
    Et que, dans le bois sombre ouvrant ses ailes blanches,
    Ton vers jeune et vivant chante au milieu des branches.
    Je m'attends à te voir sous un arbre endormi.
    Je dis : où donc est-il ? et je m'écrie : — Ami,
    Que tu sois dans les champs, que tu sois à la ville,
    Salut ! bois un lait pur, bénis Dieu, lis Virgile !
    Que le ciel rayonnant, où Dieu met sa clarté,
    Te verse au coeur la joie et la sérénité !

    Qu'il fasse à tout passant ta demeure sacrée !
    Qu'autour de ta vieillesse aimable et vénérée,
    Il accroisse, tenant tout ce qu'il t'a promis,
    Ta famille d'enfants, ta famille d'amis !
    Que le sourire heureux, te soit toujours facile !
    Doux vieillard ! noble esprit ! sage tendre et tranquille !



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